L’Histoire du Chameau qui pleure

Un film de B.Davaa et Luigi Falorni.

Avec une famille de nomades mongols et Botok, le chameau qui pleure.

 

Entre documentaire et fiction, voici un film qui est une ode aux beaux paysages, aux hommes et aux animaux. Pour un peu, on se croirait presque dans un Ushuaïa nature de Nicolas Hulot, la voix-off en moins.

Les réalisateurs ont choisi de planter leurs caméras en Mongolie dans le désert de Gobi, auprès d’une famille de nomades, vivant dans leurs yourtes, élevant leurs chameaux et leurs moutons pour vivre.

Leurs journées s’écoulent au rythme de leurs animaux. Lorsqu’une chamelle rejette son petit, un chameau blanc, la famille fait tout pour qu’elle finisse par l’accepter.

Ode à la vie et aux hommes, L’Histoire du Chameau qui pleure, pourrait être longuet mais il n’en est rien.

Les mongols filmés ne sont pas des comédiens, quelques regards glissent par moments d’ailleurs vers la caméra, mais ils respirent l’humanité, la tradition aussi. Les jeunes sont attirés lors d’un court voyage « en ville » par la télévision, les jeux vidéos, toutes ces choses qu’ils n’ont pas dans le désert.

Les animaux sont également à l’honneur. Le petit chameau blanc est émouvant, esseulé, rejeté par sa mère.

Il émane de la poésie de ce film, là où l’homme n’a pas encore tout détruit, là où la nature est encore reine et impose son rythme de vie.

Un beau voyage….

 

 

Arnaud Meunier

09/10/2004